À LA MORT DE MON PÈRE
Le père retourne au coeur.
À l’endroit même de l’amour.
Les larmes sont alors que la puissance de la liberté de l’amour qui jaillit sans soi.
La tristesse mue par la joie
Comme
l’évidence de la nature :
Tout, tourné vers l’éphémère.
Alors la nature, elle, l’éphémère, embrasse le père
De son baiser le plus aimant.
Lui, n’ayant été que son fils.
Installé sur ses dernières marches
Le père attend la reconnaissance.
La peur au ventre aburde n’est et ne pourra être qu’un faux voile de l’existence.
Puisque la voie, ici, est de s’en remettre à la sincérité profonde de la vie.
Celle qui, dans sa dévotion, n’est là que pour apparaître aux yeux du père,\ lui fils.
Car le père retourne au coeur.
Lui, apparaissant à la multitude du monde,
À la jonction parfaite.
Ici, l’alpha et l’oméga n’ont qu’un même son, de la même voix.
Alors le père retournant au coeur offre la parole au fils.
Au chéri. À l’aimé.
Et la fin débute.
-jo-
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