CHIALEUR
Last updated: Mar 5, 2022
Ma peine s’emploie à me trouver de l’amour. Comme s’il fallait qu’elle apparaisse. Comme s’il fallait qu’il soit là, face à moi. Dans sa nature la plus parfaite. Et tout cet abandon, celui qui surgit dans les plus intimes recoins de mes “potentiels”. Cet abandon qui vous coupe l’herbe sous les pieds, vous les arrache, au passage, vos pieds. Mais la faute ne va pas vers l’autre. La faute est ici, dans le coeur de la croyance, dans l’auto-suffisance, dans la vanité, D’avoir cru que tout cela est pour moi, pour de bon. Mais tout va et viens. Rien demeure. Alorsm a peine s’emploie à me trouver de l’amour dans le creux de ce qui me reste d’identité. Identité flétrie, écrasée, et jetée parmi la poussière, abandonnée, là. Comme à tout jamais. Oubliée. En rappelant au monde qui je suis, me voilà dejà perdu par la présence de ce même acte. Celui de diviser.
Faudra que ça passe un jour par moi… D’accepter la perte même de la vie. Même dans le miroir de l’amour. Vers où reculerai-je alors ? Mon regard ne pourra rester que de face.. J’ai peur. Tous les trajets intérieurs me ramènent à la surface. Comme une invitation à ne rien craindre. Car rien, même pas la peine ne demeure.
Merci. Mes crachats à ta face sont employés à l’amour. Seul ma bêtise ne veut pas que tu parles. Toi, en qui j’ai reconnu l’amour. Tu ne feras que demeurer.
Puissai-je trouver le pardon. Ne plus craindre être l’oublié. Pire : Ne plus craindre être comme celui qu’il faut oublié. Encore pire : Ne plus craindre être celui que l’autre dit ne pas avoir oublié. Je ne veux pas être le sujet des mensonges des autres. Je t’en prie, cela est trop doulloureux.
Pourquoi cela est-il si acceptable pour autant ? Je n’y ai pas la moindre prise. Merci. Pour tous ces cadeaux. Oui, je recule. Et, Oui, je te vois. De plus près. Rien ne bouge. Tout est tenu. Par rien.
Est-ce que ces mots sont des mots d’adieux ? Le pire dans le “je”, c’est qu’il s’aime. Je t’aime. Toujours des tentatives à faire tenir l’autre à la place qu’on lui dit de tenir, sans mot.
Exemple : “Si seulement pouvais-tu être toujours là.”
-jo-
Vous pouvez m'envoyer un mail à jonathan.dupui@aquilenet.fr, n'hésitez pas.