ENGUEULADES EN ATTENTE
Last updated: May 11, 2022
Faudrait engueuler les industries de sachets plastiques.
Faudrait engueuler les peuples bulgares ou vietnamiens (ou d’autres encore, j’en suis sûr) de ne pas jeter dans des poubelles leurs déchets.
Ou alors faudrait engueuler ces états communistes n’ayant même pas encore mis en place dans tout leur territoire des stations de traitement des déchets à la pointe de la technologie écologique.
Ainsi qu’une transmission aux gestes écologiques en tout genre.
Faudrait surtout engueuler ces startupeurs écologistes recouvert par la même salive de désir que leurs ancêtres de l’industrie, s’autogratifiant d’œuvrer pour le Bien Commun.
Quelle est donc la raison de leur présence à cette mise à mort de leurs congénères ?
Suis-je seul à observer la pureté de l’absurdité, ici ?
Parce qu’ils portent encore en eux la fraîcheur de la possibilité d’un monde.
Enfin j’imagine…
Ils ne sont pas encore tout à fait désabusés.
Enfin, j’imagine…
Il n’y a que leur plateau de jeu qui est cru trop étroit.
Enfin… Je crois.
Comme sans merci.
Faudrait les engueuler de ne pas encore s’être mis à dire merci.
Ne sommes-nous pas tous soucieux de la beauté environnante ?
Qu’avons-nous à faire pour qu’elle soit là ,?
Faudrait engueuler les familles qui indiquent aveuglément que c’est notre savoir qui nous détermine ou que c’est notre non-savoir qui nous jette hors des possibilité de mouvement.
De mouvement quoi ?
Économique.
Comment se fait-il que ce soit celui-là, ce soi-disant mouvement, qui est pensé en premier même dans le cercle familiale ?
Faudrait engueuler ceux qui vendent du développement personnel alors qui n’ont pas encore niquer leur propre mère.
Faudrait engueuler tous ceux qui remettent à plus tard un geste d’accueil.\
Alors, nous devrions porter soin au consommateur depuis ses suintures d’enfance.
Lui permettre d’exposer ses râtés, ses discordes ou ses distances.
Depuis la même peine, qui répond à l’abandon de la mère.
Par celui qui l’objetisée par ses croyances, parce qu’entendu, d’être ce qui compte.
Lui permettre d’exposé ses ratés depuis cette forteresse de larmes,
Pour qu’enfin, au coeur de la nuit,
Il puisse se laisser se faire s’endormir dans le recoin des caves d’un phare, flottant.
Sur une mer aimante.
Pour qu’une simple brise, le réveille, nous réveille,
Au matin.
Lorsque l’enfance, ici,
au première lueur d’une journée nouvelle,
soulagé de son passé d’hier,
l’élan d’amour le poussant à la rencontre de sa certitude,
Si, ici,
sa certitude lui répond : “va chier.”
Un consommateur naît.
Faudrait arrêter d’engueuler.
Faudrait arrêter de croire qu’on nous engueule.
Nous n’avons jamais fait un effort.
Et nous n’avons jamais rien fait pour l’autre.
Faudrait surtout arrêter de falloir.
Et pourquoi pas, voir un vent,
toujours,
Poussant notre joie au travers des devoirs
Et sifflant nos larmes au travers du vide.
Ne voyons-nous pas ?
Et si nous embrassions le flemmard jusqu’au coeur de sa peine,
Ne resterait-il pas plus que la flemme elle même ?
Pure,
Insassiable,
Incontrôlable.
Mais alors,
Comment faisons-nous ensemble lorsque nous sommes ceux qui avions souhaités s’employer comme d’une voix commune ?
Pourquoi ce qui n’entrevoyait pas l’engagement nécessaire n’ont pas exprimé leur égal souhait de flemme ?
Pourquoi prenons-nous du temps avant de parler ?
Et que pouvons-nous bien faire quand la langue elle-même n’est pas la même que celle de l’autre ?
Est-ce que l’acte d’accueil exige un savoir quelconque ?
Est-ce que deux languages ne peuvent s’enlacer sans savoir ?
Ou suffit-il de se sentir ?\
Il serait donc juste de se souvenir de la sincère innocence de nos sens, au moins de nos sens.
Pour permettre à la vigilence de garder en attention ce qui serait trompeur.
Si vous ne comprenez pas ce que je dis,
Ceuillez une rose d’une main innocente.
-jo-
Vous pouvez m'envoyer un mail à jonathan.dupui@aquilenet.fr, n'hésitez pas.