LA BOÎTE AUX OBJETS PERDUS
Retouner à l’objet de concentration.
Retourner au plaisir rencontré.
Relier et relier.
Et souffler.
J’en ai perdu le soleil.
Il y a une chance de dévoilé ce qui est.
Tu ne peux pas savoir ce que c’est que de jouer avec toi, public.
Ne nous montrons pas nos larmes, s’il vous plaît !! On tuerait le capitalisme…
Ne vois-tu pas la peine embrassée dans la joie ?
Est-ce qu’on le sait ? Que nous sommes la vague fraîche de l’expérience humaine, que c’est notre tour, notre chance, de contempler par une profonde introspection de ce que nous sommes, de qui nous sommes, la sincérité de notre perception du monde.
L’enfant appelle le monde à demeurer public.
DOIS-JE
VOUS RAPPELER
QUE JE
SUIS LÀ
POUR DE FAUX ?
-un clown-
On va vers où va le jeu
parce que c’est là que ça va.
Quel jeu alors est-il bon de jouer ?
Merci, nature, de m’avoir fait si sensible.
Adieu, bêtise, de m’avoir empêché
De dire, enfin, cela.
Merci,
Adieu.
Toutes les
Idées
Ne devraient pas se raconter,
Autrement
Que pour L’amour.\
Toutes demandes
Doivent être
Formulées
Depuis la réalité
De la liberté de réponse.
Peu importe le visage,
Dévoile.
Si seulement vous entendiez l’expression tel quelle se présente.
L’écriture n’est qu’un je.
Je ne comprends pas votre parole, Monsieur.
Je comprends vos mots.
Je vois votre allure et ne comprends pas pourquoi ces mots sortent de votre bouche.
Vous venez cherchez quelque chose qu’il serait plus juste de nommer.
De votre allure émane une mauvaise odeur.
Je préfère m’écarter.
Ou bien, parlez-moi.
Pour qui ton expression est-elle faite ?
Quand sommes-nous devenus conscient de la curiosité ?
Alors que nous étions entièrement baignés dans le spectacle.
Est-ce que la parole est arrivée à ce moment ?
Rions ensemble,
En toutes circonstances.
Le jeu de l’amour peut se faire avec n’importe qui,
Tant que nous savons que nous allons faire de la merde.
Nous sommes capable de reconnaître
Notre désir de reconnaissance.
Mais nous sommes incapable de l’avouer…
On devrait le reconnaître.
Il n’y a pas plus
Chef
Que le dévoué,
le larbin aimant,
L’esclave heureux,
La femme castrée.
Avez-vous
Vraiment
Écouté.
Écoutez cette autre chose.
Avez-vous
Vraiment
Écouté cet ailleurs.
Cet ailleurs entendu au centre, du centre.
Comme si
L’ailleurs et l’ici
Étaient miroir du vide.
Père, ici, ton fils te voit.
L’insignifiance est ta lumière.
Elle surface sur la vague de l’hystérie.
“Alors donne-moi la main, mais pas comme ça!…
Tu sais que je préfère la mettre comme ça.”
“Ne regarde pas dans les yeux !”
Voilà une phrase, une expression qui porte un conditionnement vraiment… Vraiment trop lourd.
Madame,
Votre chien à la parole.
Et j’aimerai vous dire que ce n’est pas “son maître” qu’aime le chien.
Il n’y a jamais eu meilleur équilibre entre les choses que lorsque je m’arrêtais à l’observation.
Ce qui a toujours pété l’équilibre fût de m’être persuadé que j’y étais pour quelque chose.
Alors que moi, tout le monde sait que je ne peux me voir par moi.
Qui est celui qui reçoit mes mots ?
Laissons la liberté être,
Et pendant que l’on parle
Observons où notre attention se tourne.
“Ce dont j’ai l’air compte plus que ce qu’il y a à voir.” Après cette pensée, c’est normal de voir la vie se dérouler simplement. Et je peux en rajouter une couche avec cette autre pensée : “Le monde est pourri.”
Il y aura un moment certains ou le monde et tout ce qui le peuple, recevra le monde et tout ce qui le peuple tel que le monde et tout ce qui le peuple sont.
Étant.
Les amoureuses ou La certitude du “savoir-aimer”
Il existe une place…
Il existe une place, certaine…
Une place certaine à laquelle l’autre a à aimer l’amoureuse.
Car l’amoureuse en sait quelque chose, de l’amour.\
Et, si, ici, l’autre bouge de cette flamme déjà pré-dessiné,
L’amoureuse peut croire que les ténébres l’avalera.
Et l’autre, à ce moment, n’aura plus de place pour
…
“Tant que le public l’est”
Tant que le public l’est, alors laissons faire. Tant que le public l’est, alors ne touchons à rien. Car ce n’est qu’à cela, que nous pouvons espérer nous reconnaître. Tant que le public l’est.
JE
suis pile poil
dans le milieu de la culture !
Mais il n’y a personne ici…
Ici, ça ne fait que tourner autour…
On ne sait absolument rien de ce que nous sommes,
Et lutter ne sert à rien.
Corriger, C’est commencer à mettre en scène.
Qu’est-ce qu’on n’a pas à corriger ?
SINGULARITÉ
Toutes recherches de singularité
Gardent la tentative d’appartenance,
Être chercheur est commun.
Que se passe-t-il si tu n’écoutes pas ?
Où veux-tu en venir ?
Comment fais-tu pour tout compter ?
Tu ne pourras jamais être aimé…
Fais-toi une raison, si tu veux, ça te donnera l’occasion d’appartenir à la masse.
À la masse des problèmes mondiaux.
Regroupable comme un même problème : Ne pas être aimer.
Tu ne pourras jamais être aimé.
Il n’y a que toi pour offrir cela.
Un aveugle et un sourd se rapprochent lentement l’un de l’autre.
Le sourd voit l’aveugle.
L’aveugle entend le sourd.
L’aveugle dit : “bonjour.”
Le sourd s’en va.
Le sourd se dit : “ça sert à rien…”
L’aveugle se dit : “quel connard…”
La relecture est-elle le résultat de la pensée oubliée ?
Permet-elle de récupérer la suite de la pensée perdue ?
Est-ce que la relecture est l’action…
du souvenir. Oui!
L’action de penser et l’action d’écrire sont deux vitesses dsitinctes.
Faut-il apprendre à ralentir la pensée, ou à écrire plus vite ?
Si seulement toutes les pensées pouvaient s’allonger sur le papier.
L’histoire est la boucle,
Créée par les mouvement des corps et les sons des voix.
La boucle révèle l’esprit.
L’esprit est l’élan par lequel corps et voix s’offrent.
Mais l’esprit est sans mot dans la boucle de l’histoire.
La seule chose qui permet d’identifier une histoire,
Quelle soit personnelle ou créer,
N’a jamais été son créateur.
LE créateur n’existe pas,
Il n’y a que le témoin de la création qui “possède” la vision de l’histoire.
Et quand on cherche à avoir la plus belle histoire, on oublie où il faut l’observer.
La parole juste est celle qui appelle le silence,
Puisqu’elle ne fait qu’en venir.
L’expression n’a à jaillir que de l’écoute. que d’une situation.
Voilà l’espace pour l’interprétation.
L’interprète ne peut interpréter que ce qu’il a face à lui, englobant.
Englobant les gens, l’histoire, l’ambiance… La situation en somme.
Aucun exercice ne se fait sans un public, s’il vous plaît.
Ne suivre aucun courant,
Ça fait perdre l’écoute.
Je vis la chute dans les tréfonds de la solitude.
Cette sensation d’être effacer de la surface de la terre.
Je crie : “Le monde m’a jeté !”
Et je chute.
Je pourrais ainsi déplorer le monde,
crier de douleur,
appeler à l’aide.\
Mais je mentirais.
Car il n’y a aucun sol à cette fin de chute,
Je n’arriverai à aucun bout de quoi que ce soit,
Et mes souffrances exprimées de solitude parlent toujours à quelqu’un.
La seule chose qui s’efface,
C’est moi,
Et pas le monde.
La douleur n’est qu’un jeu pour tirer la couverture vers moi.
SI NOUS NOUS METTONS À RACONTER NOS BONNES ACTIONS, NOUS EN FAISONS DES MAUVAISES.
Le monde sous une pensée sera contredite.
Le monde sous deux pensées seront rejetées.
Le monde sans pensée s’offre.
Peut-être auriez-vous entendu parler d’une vie de châteauau milieu d’un camp de Bulgares qui attend son château ? Et, saviez-vous que, telle une vie de château, vous y êtes déjà les bienvenu.e.s.
Comment est-il possible que les enfants soient lme problème ?
J’ai découvert que j’avais la possibilité libre de pouvoir aboserver avec une radicalité incroyable, avec la précision du hibou.
Mais pour cela, il fallait que je me place à distance par rapport aux choses de tout type.
Sois l’importance que tu vois dans nos yeux.
Alors arrête de la quemender.
Même si je ne suis plus là par pour participer au mouvement du monde, à la vague vivante, qu’est-ce qui touchera à sa fin ?
Il y a quelque chose de caché derrière les plus fortes identités.
Il ya autre chose que les concepts, Il y a un avant l’analyse.
Sans les concepts et sans analyse, Il est possible de marcher sur le chemin de la vie.
Arrêtons de nous parler de ce que nous savons. Parlons plutôt à l’autre. Que pouvons donc nous dire ?
Si on veut jouer au devenir du monde, Alors soi même et l’autre ne peuvent plus être un jeu à jouer.
Toi,
Qui veut vivre avec les autres, Que peux-tu faire de mes mots ? Si mes mots condamnent d’office ta volonté de vivre avec les autres. Qu’est-ce que tu peux bien faire de cela ? N’en suis-je pas un ? Pourquoi as-tu encore besoin de ta volonté ? Je suis là, je suis là. Pourquoi tiens-tu à ta volonté ? Tous les autres sont là, aussi. Tous les autres.
Serais-tu en train de mentir ? Prends garde, personne ne te fera confiance, si tu continues dans le mensonge.
Nous avons tous vécu, il me semble, ce sentiment d’insupportabilité de devoir se plier à ce que l’autre se raconte. Comme si l’utilité du language était râtée. Comme si nous savions que si des mots sortent de la bouche de l’autre, ils ne devraient exister que pour nos oreilles.
S’il vous plaît, Laissons à l’autre les clés du jeu auquel on joue. Parce si nous ne le faisons pas, ce n’est pas du jeu, c’est une démarche pour écraser l’autre. Et si nous nous prenons au sérieux, comment trouver où il y a jeu ?
Sur le territoire français, depuis le début du XXIème siècle, Une des grosse bêtise commise fût faite par L’homme ayant déclaré “j’ai tué Charlie”. Car, l’ensemble de la collectivité à repondu telle une même voix, ce qui n’avait jamais été entendu de mon vivant : “je suis charlie”. Pour lui indiquer que ce n’était pas Charlie Hebdo que l’homme avait tué. Juste des vies. La grande tristesse de cette histoire, c’est que nous n’avons pas eu le temps d’avoir ses retours, Sur notre parole commune. Que serait devenu le territoire français si nous avions eu le temps pour entendre ses retours, aurait-il été d’accord de ne pas avoir réussi à tué Charlie. Est-ce qu’il aurait avoué que ce n’était que des vies, qu’il a tuées. Aurait-il alors pleurer avec nous ? La grande tristesse de cette histoire c’est qu’on a pas eu de temps pour entendre ses retours. Les autorités on préférait le tuer. Pourquoi nous avons accepter de nous regrouper sous l’expression “Je suis Charlie” alors qu’il n’était plus là pour la recevoir ? alors qu’elle était là juste pour lui. Je n’y suis pas allé, je ne savais pas vraiment pourquoi à ce moment là, je sentais qu’on avait fait une grosse bêtise. Et qu’on faisait une bêtise encore plus grosse de se regrouper ce jour là. Ce jour là, Je me suis rasé le crâne pour la première fois de ma vie.
Aujourd’hui, je me demande pourquoi les forces armées de notre territoire utilise des armes létales ? Je suis sûr que des ingénieurs serait faires des armes précises, performantes et non-létales. Mais, depuis, je me suis relaissé pousser mes beaux cheuveux. Et tant que nous resterons obsédé.e.s par l’image que nous souhaitons données, il sera très facile de nous contrôler, de nous faire chanter pour être bien sûr d’être au bon endroit de la société… Je me dit qu’il y en a qui ont dû bien se frotter les mains.
Nous ne pouvons rien. Car il n’existe que l’esspace d’acceptation, Même la soumission est d’abord une acceptation. Nous ne pouvons rien. Et ce n’est qu’ainsi que nous allons nous entendre. En sachant que nous ne pouvons rien. Tout ce que nous souhaiterons ou désirerons ne pourra être souhaiter ou désirer par l’autre. Il est seulement possible qu’il accepte.
Jamais rien ne pourra être moins important.
On ne donne pas des tapes sur les fesses des gens. Pas non plus sur les fesses des femmes, même pas sur les fesses de ta femme. Et si, par malheur, elle-même te supplie, refuser d’abord, refuser serait la moindre des choses… Lui demander pourquoi, après avoir refuser, à la limite ? Mais d’abord le vivre mal, oui! Parce qu’il ne peut pas y avoir d’autres raisons qu’un putain de mal-être pour avoir un plaisir à faire un geste comme celui-ci. Tu as beau dire tout ce que tu veux, il ne peut pas y avoir autre chose, qu’une putain d’inquiétude d’un gamin de 4 ans toujours frustré de ne pas avoir niqué sa mère. Va te faire enculé.
La nature n’a pas de distance. Ce n’est pas parce que nous ne nous obsédons pas pour quelque chose qu’elle n’existe pas. Et même les plus obsédés mentent lorsqu’ils disent qu’ils pensent toujours à ceci ou cela. Nous savonsque c’est un mensonge car nous connaissons la nature des choses : Tout va et vient. Nous en sommes les témoins. Le témoin des mouvements et des objets part-il ? Qu’elle est sa place dans la nature ? De quelle distance en est-il séparé ?
-jo-
Vous pouvez m'envoyer un mail à jonathan.dupui@aquilenet.fr, n'hésitez pas.