L'ATTIRANCE

Comment être attirant ?
À quel jeu faut-il jouer ?
Et après ?\

Que souhaite-je de ma vie ?
Pourquoi le manque d’attirance me pose tant de problème ?
Puis-je laisser aussi cela mourir ?
L’ai tellement envie qu’on est envie de moi…\

Ce n’est même pas mettre ma bite.
Juste que ça succombe sans moi, sans mon corps, ma chaleur ou ma force.
Mes mots ?\

Mes mots… Puis-je user de ceux-là ?
Mes mots ne se prononcent que s’ils sont démunis d’intention.
Me présenter avec une envie détruit mon language. Je me vois bafouiller avant même qu’il y est un son qui sort de ma bouche.
Je me vois déjà bafouer la présence de l’autre.\

Ne pas s’intéresser à cet autre.
Ne pas observer, ne pas écouter.
Et, Je m’emporte dans cette frénésie dingue où ce doit être parce que c’est moi.
Parce que j’en ai envie.

Du caprice force et fracas.

Je profite pour jeter la pierre à tous ceux à qui tous ces jeux,
Ces faux jeux de désir et de séductions réussissent.
Ceux-là, se rendent-ils compte de la quantité de merde qu’ils déploient de par le monde ?
Car, même si leur résultat, à eux, est “positif” ou du moins, n’est pas à zéro.
La quantité de douleur infligée reste pharaonique.\

Ils n’ont plus que leur grosse structure d’égo, flattant un corps ou des nichons, ou des beaux yeux ou des muscles saillants,
Qui leur permettent de se donner l’impression d’avoir la tête hors del’eau.
Mais ils se noient.
Ils suffoquent.
À l’identique du moche.

Le moche, au moins, à la chance de ne pas chuter dans l’illusion.\

Le moche, comme le beau,
s’ils tiennent à vouloir être attirant, réussi pour le beau, raté pour le moche,
Les deux, peut importe le résultat, vont se retrouver dans leur propre merde.

Et n’auront, comme solution, ou bien de continuer à brasser leur merde, ou la reconnaître.

Comment reconnaître sa merde lorsqu’on craint le prix que ça va coûter ?

-jo-